Chanel fait son cinéma

Le 28ème épisode d’Inside Chanel rend hommage aux liens de Gabrielle Chanel avec le 7ème art.

Si elle avait été une œuvre du grand écran, ce serait Truffaut ou Visconti. Mais si Coco a tout d’une héroïne de film, elle a surtout frappé du sceau de la modernité les chefs d’oeuvres universels du cinéma, de l’âge d’or hollywoodien à la Nouvelle Vague, en passant par le cinéma d’avant-garde. Tonight or Never (Mervyn LeRoy, 1931) Le Quai des Brumes (Marcel Carné 1938), La Règle du Jeu (Jean Renoir, 1939), Ascenseur pour l’Échafaud (Louis Malle, 1958), Les Liaisons Dangereuses (Roger Vadim, 1960), L’Année dernière à Marienbad (Alain Resnais 1961), la liste, non exhaustive, déroule des silhouettes un brin masculines, mains dans les poches ou de tweed vêtues.

Ce dialogue, est celui d’une nouvelle esthétique. Celle qu’incarne Mademoiselle et qu’il faut défendre, à tout prix. « C’est par le cinéma que la mode peut être imposée aujourd’hui », affirme-t-elle ainsi dès 1931, comprenant que les meilleures ambassadrices d’une nouvelle allure, sont celles, portées sur la pellicule des salles obscures : Elisabeth Taylor, Jane Fonda, Jeanne Moreau, Romy Schneider… Des légendes, habillées par une légende du style pour laquelle le clap de fin n’a jamais sonné.

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