HERMÈS VOIT ROUGE

La griffe française lance une collection de rouges à lèvres fonctionnels et poétiques : 24 teintes, en hommage à son chiffre fétiche, bientôt suivis par une gamme de soin.

Du Rouge H au Corail Flamingo, ce sont 24 teintes de lipsticks, 10 finis mats et 14 finis satinés, complétés par un baume à lèvres hydratant et lissant, un brillant à lèvres Poppy, un pinceau en bois laqué à la main et un crayon à lèvres universel qu’Hermès a choisi de présenter en mars. Des bâtons de rouge comme des crayons d’écoliers grâce auxquels la griffe prodigue sa vision particulière, presque pédagogique de la beauté. Celle qui ne ment pas. « Hermès est une école de la beauté. On y apprend que le naturel est un trésor qui se cultive, se protège, s’entretient, se chérit, se sublime. C’est la promesse et la sagesse de l’artisanat », souligne Bali Barret, sa directrice artistique. Un jeu de correspondances entre les différents métiers Hermès. 

La beauté selon Hermès

« Aller jusqu’à imaginer qu’une femme est très belle parce que si naturelle, sans maquillage. Et pourtant elle porte juste un rouge à lèvres », poursuit-elle. Révéler, ne pas tromper. Penser le maquillage comme un prolongement de la peau et calquer cette nouvelle grammaire sur un savoir-faire historique. Moins artifice que science du beau et du bien-être, la maison a insufflé la même qualité dans sa ligne de maquillage que dans ses autres produits, du bâton de rouge à son étui imaginé par Pierre Hardy, directeur de la création. Avec une promesse : ne pas paraître, mais apparaître. User des émotions de la couleur pour (re)découvrir son ultime féminité autour d’un ton flamboyant, inspiré des nuances de cuir ou de soie (de 75 000 couleurs sont échantillonnées sur soie dans la bibliothèque Hermès à Lyon). Si le rouge est une couleur hyperféminine, l’hyperféminité réside plus dans la gestuelle, la personnalité que chacune fera éclore d’un simple trait, pensé comme un « trait d’esprit », un trait d’union entre l’humeur de la femme et sa beauté naturelle.

L’art et la matière

« Chez Hermès on sublime la matière, on sublime la peau. Pour la Beauté cela tient au choix des composants, à la concentration en pigments, en soin », explique Jérôme Touron, directeur de création de la beauté. Une histoire de  textures, pris très au sérieux puisqu’elle sont conçues au sein du laboratoire de Recherche et Développement à Vaudreuil, en Normandie. « Pour les finis de nos rouges à lèvres, j’ai immédiatement pensé au cuir. Au plaisir et à la sensation de confort qu’il m’inspire.» 

Couleurs, textures, matières, gestes, odeur (composée par Christine Nagel, le nez d’Hermès) … reste l’objet qui les « contient » et les fera naître. L’étui, imaginé par Pierre Hardy pour abriter ce vœu d’authenticité est une «parfaite « entrée en matière » de la philosophie Hermès. 

Rechargeable, ses lignes pures en métal laqué, brossé, poli, en noir, blanc ou or, sont frappées en leur sommet de l’ex-libris créé par Émile Hermès en 1923. « Il s’agissait de donner forme à la beauté. Alors que la beauté est impalpable, fragile, volatile, changeante, multiple… j’ai cherché une forme simple, radicale, qui permette d’accueillir la sophistication qu’elle pourrait contenir. » L’émotion de la couleur qui correspond inlassablement à la sagesse artisanale. Une partition sans fin, dans laquelle il vous appartient de trouver le juste ton. Un équipage de beauté pour vous seule.

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